Immobilier : la hausse des prix commence à rogner le pouvoir d’achat des ménages

La hausse des prix immobiliers commenceà rogner le pouvoir d’achat des ménages dans les grandes villes, en particulier à Paris où les ventes d’appartements stagnent, alors que les acquéreurs optent pour la banlieue, dont l’offre de transports s’améliore, selon des professionnels.

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Immobilier : la hausse des prix commence à rogner le pouvoir d’achat des ménages

Si le courtier Empruntis a accompagné 10%d’emprunteurs en plus au premier semestre 2017, comparé aux six premiers mois de l’an dernier, il est plus circonspect pour la seconde moitié de l’année, selon des chiffres publiés mardi.

Il table ainsi sur des transactions - des dossiers de demande de crédit finançables, avec promesse d’achat signée - en baisse de 2% à 5%.

"La demande devrait s’infléchir encore pendant l’été, ce qui est assez classique, mais pour qu’elle reprenne dès septembre, il est impératif que les prix dans les grandes villes s’assagissent", estime le courtier.

Car cette "hausse des prix pénalise les ménages dans les grandes villes", dit Empruntis : au premier semestre, elle est responsable de plus de 70% de la hausse de mensualités dans 6 villes sur 11.

De son côté, le réseau Guy Hoquet note que cette hausse des prix affecte déjà le marché de la capitale, tandis que les ventes augmentent de 12% en France. "La faute à des prix qui ont flambé" dans la capitale, pointe-t-il.

"En hausse sur tout le territoire, les prix l’ont fortement été à Paris en 2017 : résultat, ils atteignent pratiquement les 9.000 euros le m2 au 1er semestre, provoquant une stagnation des ventes".

"Les acquéreurs parisiens préfèrent désormais acheter 4.000 euros le m2 à Saint-Maur (Val-de-Marne) plutôt que 6.000 euros à la Goutte d’Or (dans le 18e arrondissement de Paris)", commente Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet.

Ainsi "à des quartiers intra-muros qui flambent, on préfère des secteurs qui s’aménagent en logements et en transports", analyse-t-il, tels que le canal de l’Ourq à Pantin.

"La banlieue n’est plus autant synonyme de perte de qualité de vie, à mesure que se dessinent ses projets d’infrastructures de transports", résume-t-il.

Au sein des transactions faites par ce réseau de 450 agences, les prix moyens sont de 8.911 euros le m2 (+6,5% sur un an) à Paris, 3.580 euros le m2 (+3,2%) en Ile-de-France et 2.864 euros le m2 en France entière (+2,1%).

Dans le reste de la France, Bordeaux, Lyon, Nantes, Strasbourg voient leurs prix remonter plus modérément (respectivement +4,9%, +1,7%, +1,6%, +0,5%).

ref/fka/pre

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