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La banque centrale européenne a perdu 7,94 milliards d’euros en 2024
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
C’est reparti pour un tour comme en 2008, la dernière crise financière. Cette fois-ci, ce ne sera pas lié aux crédits immobiliers, mais à l’instabilité du système financier face à la forte remontée des taux d’intérêts, l’inflation et la récession. Un cocktail imbuvable.
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Avertissement général du CERS
« Il est nécessaire que les institutions privées, les participants de marchés et les autorités compétentes continuent de se préparer à de telles perspectives de risques extrêmes », prévient le CERS. L’avertissement général du Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde a jeté un nouveau froid sur les marchés financiers. Les rumeurs sur les réseaux sociaux font le reste. Cela rappelle les heures les plus sombres de la dernière crise financière !
», prévient le CERS. L’avertissement général du Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde a jeté un nouveau froid sur les marchés financiers. Les rumeurs sur les réseaux sociaux font le reste. Cela rappelle les heures les plus sombres de la dernière crise financière !
», prévient le CERS. L’avertissement général du Comité européen du risque systémique (CERS), présidé par Christine Lagarde a jeté un nouveau froid sur les marchés financiers. Les rumeurs sur les réseaux sociaux font le reste. Cela rappelle les heures les plus sombres de la dernière crise financière !
Une tempête possible en 2023
« Nous avons les ingrédients pour une parfaite tempête économique l’an prochain », a déclaré Raimund Roeseler, le patron de la supervision bancaire au sein du gendarme financier allemand (BaFin). « La détérioration des perspectives macroéconomiques pèse aussi sur la qualité des actifs et les perspectives de profitabilité des banques, affectée par ailleurs par des facteurs structurels comme les surcapacités, la concurrence avec les nouveaux acteurs des services financiers et l’exposition aux risques cyber et climatiques. »
Inflation, remontée des taux, chute des marchés financiers
« Les tensions géopolitiques croissantes ont conduit à la hausse des prix de l’énergie, entraînant des difficultés financières pour les entreprises et les ménages qui sont encore en train de se rétablir des conséquences économiques du Covid », souligne le CERS, qui rassemble les superviseurs et banques centrales nationales de l’Union européenne. Et l’inflation plus forte que prévu resserre les conditions financières. « Cela rend plus compliqué le remboursement de la dette des acteurs économiques. Les risques de chute des prix de certains actifs menacent de déclencher d’importantes pertes de valeur de marché et d’amplifier la volatilité. Sur le marché de l’énergie, cela a provoqué des tensions sur la liquidité de certains participants », explique le CERS.
Les banques en première ligne
« Les banques peuvent agir en première ligne de défense en s’assurant que leur politique de provisions et de capital prend correctement en compte les pertes anticipées et imprévues qui pourraient être induites par la détérioration de l’environnement des risques », juge le CERS qui exige également une attention extrême aux risques de liquidité, le vrai poumon des banques en cas de stress.
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