Brexit : que faire pour vos placements ?

Brexit : chute historique des places boursières, flambée de l’or, hausse du dollar, remontée probable des taux d’intérêts, que devons-nous faire pour préserver notre capital ?

Publié le  à 0 h 0

Surprise, surprise... Le BreXit, une surprise également pour les Britanniques

C’est historique. La sortie d’un pays majeur de l’Union Européenne est une première. Personne ne peut prédire les impacts d’une telle décision. Alors que le référendum n’était que consultatif, les gouvernants britanniques ont toute latitude pour entamer une négociation de la sortie, ou non.

Le Royaume-Uni étant de lui-même divisé (Ecosse et Irlande souhaitent rester dans l’UE), la sortie effective de l’UE n’aura certainement pas lieu, du moins pas dans la vraie vie.

Ceci dit, en dehors de ces soucis purement politiques, que faire pour nos placements ?

Placements sécuritaires, vous n’avez rien à faire !

Pour tous vos placements garantis ([a[livrets épargne]a], [a[fonds euros]a], [a[livret A]a], [a[PEL]a], [a[CEL]a], etc.), vous n’avez rien à faire. Ces placements sont garantis et rien ne change pour eux.

Chutes des places boursières, le grand plongeon des unités de compte

Record historique : plus forte chute de capitalisation boursière en 24 heures : 2.000 milliards de dollars partis en fumée en 24 heures, c’est le record absolu, plus important que la crise de 2000 et de celle de 2007.

Concernant les contrats d’[a[assurance-vie]a], [a[PERP]a] investis en unités de compte à risques, tout comme les autres placements boursiers, il faut soit être très réactif, soit complément endormi.

La chute des places boursières n’est probablement pas terminée. L’inconnu étant le principal ennemi des investisseurs, les indices boursiers sont orientés à la baisse. Les investisseurs qui ont largement misé sur les unités de compte en seront pour leur frais. Le mieux est de ne pas attendre des journées de baisse supplémentaires et se délester au plus vite, quitte à racheter ses positions dès lors que les marchés seront rassurés sur le court-terme.

 Ne pas vendre au plus bas, évidemment, mais quand touche-t-on le plus bas ?

Les conseils indiquant de ne pas vendre au plus bas sont pour le moins stupides. Comment savez-vous que les cours sont au plus bas ? Après un mouvement haussier seulement ! Donc c’est stupide, l’idée est de savoir couper ses pertes le plus tôt possible dans ce type de mouvement baissier, et de racheter ses positions dès lors que le mouvement s’inverse de nouveau. Ne rien faire en se disant j’attends... C’est se préparer à de longs mois d’attente. Rappelez-vous les crises financières précédentes...

 secteurs bancaire, financier et aérien à éviter !

Sortir au plus tôt de ces secteurs. Les banques seront de fait les principales cibles des vendeurs. L’incertitude sur les cours entre devises, tout comme les impacts de l’Angleterre de l’UE sera difficile à gérer, aussi bien pour les compagnies low-cost comme Ryan Air, mais également pour AirBus.

Immobilier : probable plongeon des prix à Londres

Londres est la capitale européenne la plus chère, devant Paris. Les prix sont largement surévalués, et cette bulle immobilière devrait donc se dégonfler, avec la chute du cours de la Livre Anglaise. La remise en question des activités financières en Euros de la City devrait également réduire fortement le nombre d’acheteurs fortunés sur la capitale anglaise.

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