Crédit Immobilier : taux toujours au plancher malgré quelques remontées
Les taux de crédit immobilier restent à la baisse en Février. On note toutefois quelques hausses isolées qui n’ont eu aucun effet sur la tendance générale. Les emprunteurs sont nombreux à profiter de l’aubaine, notamment pour la renégocier leur crédit. Détails...
Crédit immobilier : quelques hausses de taux isolées
En février, la moitié des banques ont baissé leurs taux fixes de [a[crédit immobilier]a] (0,15 % en moyenne sur toutes les durées) et 12 % sur les durées inférieures ou égales à 20 ans.
21 % des banques ont conservé leurs taux de janvier.
Si la tendance reste à la baisse, on note toutefois quelques remontées dans certaines banques, notamment sous l’effet d’une légàƒÂ¨re remontée des taux d’emprunt d’Etat. Des hausses faibles (0,05 point à 0,20 point) afin de ne pas nuire à la compétitivité des banques concernées. Les taux moyens de crédit de février n’en n’ont d’ailleurs pas subit l’effet, et sont à nouveau en baisse par rapport à janvier à 3,1 % sur 15 ans, 3,4 % sur 20 ans et 3,77 % sur 25 ans.
Taux des crédits immobiliers : La hausse des taux arrive
<img707|left> Les taux des crédits immobiliers ont sans doute touchés leur plus bas. En effet, les taux de marché, sont sensiblement en hausse ces derniàƒÂ¨res semaines. Véritable signe précurseur, ces taux, comme l’OAT 10 ans, permettent de connaàƒÂ®tre les variations à la hausse ou à la baisse des taux proposés aux particuliers.
Crédit immobilier : hausse des renégociations
Lorsque les taux enregistrent de fortes baisses, les emprunteurs profitent de l’aubaine aussi bien pour une acquisition immobiliàƒÂ¨re que pour une renégociation d’un crédit en cours.
Le contexte favorable pousse les emprunteurs à faire racheter leur crédit afin de réduire les mensualités ou la durée total du crédit. L’opération peut s’avérer tràƒÂ¨s intéressante en diminuant considérablement le coàƒÂ »t final de leur emprunt.
Meilleurstaux.com a enregistré plus de 30 000 demandes de renégociation au mois de janvier soit plus de la moitié des demandes de crédit (55% des dossiers déposés). Des chiffres bien plus importants qu’en octobre 2010 ou la baisse des taux avait généré 14 000 demandes de [a[rachat]a] de crédit.
Toutefois, se précipiter dans les banques à la moindre baisse de taux n’est pas rentable. Il faut un écart d’au moins 1 point entre le taux initial de crédit et le nouveau taux proposé pour que l’affaire soit intéressante. Les différents frais liés à la démarches gommant le gain potentiel.
