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La 31ème édition de l’Observatoire des Crédits aux Ménages fait le point sur l’endettement des ménages français. Si le marché des crédits immobiliers et des crédits à la consommation sont encore en forte hausse en 2018, le taux de ménages français endettés reste stable à 47.80%. Pointé du doigt par le HCSF, le fort endettement des ménages et des sociétés est un facteur de nouvelle crise financière, en cas de remontée des taux d’intérêts.
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Entre surendettement des États et surendettement des ménages, tous les ingrédients pour une nouvelle crise financière semblent se mettre en place. Si le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) ne se veut pas alarmant, les constats sont sans appel : la France possède un taux d’endettement des agents privés non financiers (131% du PIB) aujourd’hui supérieur à la moyenne de la zone euro. Le HCSF une vigilance renforcée des risques de crédit pour les banques.
Entre 2008 et 2016, le taux de détention des crédits par les ménages s’est fortement contracté. Il était descendu à 46,4 % en 2016, le niveau le plus bas que l’Observatoire des Crédits aux Ménages avait eu à connaître depuis la fin des années 80. Puis en 2017, le taux de détention s’est sensiblement redressé après trois années d’atonie de la demande de crédits, pour s’établir à 47,8 %. Il s’est stabilisé à ce niveau en 2018.
Le taux de détention des crédits immobiliers continue sa progression, pour s’établir à un bon niveau en 2018 à 31,4% (contre 30,8% en 2017), sous l’effet combiné d’un dynamisme de la demande et de conditions de crédits toujours très favorables de la part des banques et des autres organismes prêteurs. La part des ménages qui accède à la propriété progresse rapidement et atteint l’un des niveaux les plus élevés observés depuis le début des années 2000 (23,6%).
Nouveau record du coût relatif des crédits immobiliers. Les Français n’ont jamais payé aussi cher leur financement immobilier, alors que les taux d’intérêts sont au plus bas. Les ménages font -ils vraiment les bons calculs ? Les taux d’intérêts restent encore bas, mais cela ne signifie pas pour autant qu’emprunter soit une bonne affaire. Loin de là. Le coût des crédits immobiliers ne cessent de grimper, car les emprunteurs acceptent de s’endetter sur des durées de plus en plus longues. Ainsi, le record du coût relatif des crédits immobiliers est à niveau historique.
Le nombre de ménages ayant contracté un nouveau crédit à la consommation
(7,74 millions) a poursuivi sa progression : + 5,4 %, après + 5,5 % en 2017 (+ 43,2 % au total, entre 2014 et 2018). Le nombre de ménages concernés dépasse donc largement le niveau élevé constaté en 2007, juste avant que ne se déclenche la crise économique et financière internationale. En revanche, en dépit de l’amélioration des conditions de crédit faites aux nouveaux emprunteurs, le nombre de ménages ayant contracté un nouveau crédit immobilier en 2018 (1,21 million) a reculé de 4,9 %, après + 6,9 % en 2017 (+ 15,7 % au total, entre 2014 et 2018). Et au global, 8,55 millions de ménages ont contracté un nouveau crédit en 2018.
L’Observatoire des Crédits aux Ménages se base sur une enquête postale réalisée par TNS Sofres en novembre 2018 auprès de 13 000 ménages, avec un taux de réponse de 80 %.
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