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La banque centrale européenne a perdu 7,94 milliards d’euros en 2024
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
Les banques françaises ont légèrement remonté en janvier les taux d’intérêt des crédits immobiliers aux particuliers, dont le niveau moyen repasse au-dessus de l’inflation au sortir d’une année marquée par des conditions sans précédent, selon une étude publiée mercredi.
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Toutes durées confondues, les taux moyen des prêts du secteur concurrentiel ont atteint 1,45% en janvier en France, un léger rebond par rapport au mois précédent , rapporte dans un communiqué l’observatoire Crédit Logement/CSA. Le premier organisme regroupe comme actionnaires les principales banques françaises, le second est un institut d’études de marché.
Les chiffres de l’observatoire s’entendent bruts et ne comprennent par exemple pas l’assurance des prêts, systématiquement demandée par l’organisme créancier.
"Au-delà des fluctuations qui se constatent d’un mois sur l’autre, les taux des crédits immobiliers n’ont guère varié depuis le printemps 2018", résume l’observatoire.
Le crédit immobilier est entré l’an dernier dans une situation historique à plusieurs égards en France. Ses encours totaux ont atteint un niveau sans précédent à plus de 1.000 milliards d’euros, selon les données de la Banque de France, et le taux moyen est tombé sous l’inflation, du jamais vu depuis les années 1970.
Celle-ci ayant ralenti à 1,2% en janvier, le taux moyen des crédits immobiliers la dépasse à nouveau légèrement, mais reste proche de ses planchers historiques touchés en 2016.
Dans l’ensemble, les conditions restent les mêmes que celles évoquées les précédents mois par cet organisme : les banques se font une vive concurrence, mais cela ne suffit pas à faire rebondir la demande face à des prix en hausse.
Alors que les taux peinent à baisser encore plus, cette concurrence se déporte sur les conditions de prêt, notamment leur durée : elle s’est établi à 230 mois en moyenne en janvier, un niveau jamais vu, contre 226 en décembre.
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
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