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La banque centrale européenne a perdu 7,94 milliards d’euros en 2024
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
Alors que les taux des crédits immobiliers remontent légèrement en janvier 2019, l’Observatoire du Crédit Logement / CSA, dans sa publication mensuelle de janvier 2019, souligne deux nouveaux records battus : la durée moyenne d’emprunt record est dorénavant de 230 mois (19 années et 2 mois) et le coût relatif moyen d’un crédit immobilier est désormais de 4,3 années de salaires, un niveau jamais encore atteint.
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En janvier 2019, la durée des prêts s’est élevée à 230 mois en moyenne (246 mois pour l’accession dans le neuf et 244 mois pour l’accession dans l’ancien).
Jamais les durées des prêts bancaires classiques n’avaient été aussi élevées. La baisse des taux d’intérêt a rendu possible une telle évolution et, au total, l’amélioration des conditions de crédit qui en a résulté a permis d’atténuer la détérioration de la solvabilité des ménages modestes et/ou en primo accession, affectés par la hausse des prix de l’immobilier et par la dégradation des soutiens publics.
Dans le cas des prêts bancaires à l’accession, la part de la production à 25 ans et plus s’est ainsi établie à 40.4 % en janvier 2019 (71.1 % à 20 ans et plus). La déformation rapide de la structure de la production constatée depuis 2017 est remarquable : jamais par le passé, le poids des durées longues n’avait été aussi élevé
Raisonner en pourcentages en termes de crédits immobiliers a des limites. Le coût moyen d’un crédit immobilier s’évalue par rapport aux capacités de remboursement de l’emprunteur. C’est du reste ce que font les banques, qui n’ont pas assouplie leurs conditions d’octrois. Le coût du crédit augmente car ce sont les emprunteurs qui acceptent de payer leur crédit plus cher en s’endettant sur une durée de plus en plus longue. C’est bien différent. Ainsi, emprunter au taux de 1.45% n’est pas forcément une bonne affaire, si vous empruntez sur 30 ans ! Le coût votre crédit sera de € d’intérêt. Un pactole.
Le taux moyen des crédits immobiliers est de 1.45%, hors assurance. En légère hausse, la tendance reste haussière.
La dégradation de la solvabilité de la demande provoquée par la hausse des prix de l’immobilier s’est conjuguée, jusqu’au printemps 2018, avec la détérioration des dispositifs publics de soutien de la demande. Mais l’amélioration des conditions de crédit et l’assouplissement des conditions d’octroi des prêts ont permis d’éviter une baisse rapide de la production bancaire classique : les conséquences de la demande qui auraient été observées sinon ont pu être amorties.
Cependant, les derniers mois de 2018 ont été affectés par les inquiétudes des ménages concernant l’évolution de leur pouvoir d’achat et la situation de l’emploi. Et en outre, depuis novembre 2018, l’activité des marchés immobiliers est perturbée par le mouvement des « gilets jaunes ».
Mais comme la fin de l’année 2017 n’avait pas été très bonne, le rythme d’évolution en glissement annuel de l’activité (hors rachats de créances) mesurée en niveau trimestriel glissant affiche toujours un certain dynamisme, en janvier 2019, compte tenu d’un nouvel accroissement du niveau moyen des prêts accordés. En rythme annuel glissant, la tendance baissière du marché persiste, amplifiée par les hésitations de la demande constatées récemment.
La BCE a ainsi essuyé une perte nette de 7,94 milliards d’euros en 2024.
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