Véritable baromàƒÂ¨tre des projets de consommation des FranàƒÂ§ais, Cetelem, qui propose des solutions de crédit, d’épargne et d’assurance édite réguliàƒÂ¨rement des études sur les évolutions des modes de vie et leurs conséquences. Depuis le début de la crise en 2008, le secteur du crédit à la consommation a connu une baisse de plus de 22 %, traduisant un report historique des projets des particuliers et un grand besoin d’accompagnement budgétaire.

Les FranàƒÂ§ais extra-prévoyants

<img2099|left> Conséquence de la crise ? Les FranàƒÂ§ais portent une attention à leur porte-monnaie dans des proportions surprenantes : la quasi-totalité d’entre eux (84%) surveillent réguliàƒÂ¨rement leurs comptes mais surtout, ils sont pràƒÂ¨s d’un sur deux à construire précisément un budget détaillé poste par poste (45%). Les FranàƒÂ§ais plébiscitent une gestion prévoyante pour éviter de se retrouver démunis face à un imprévu : en dehors des livrets d’épargne, pràƒÂ¨s d’un FranàƒÂ§ais sur deux fait l’écureuil (43%) avec toujours un peu d’argent de càƒÂ´té pour faire face à des dépenses imprévues (appareil ménager en panne, dégàƒÂ¢ts des eaux, réparation automobile...).

A la maison, on parle argent

<img2102|left> Plus d’un FranàƒÂ§ais sur deux considàƒÂ¨rent important d’éduquer ses enfants à la gestion du budget et de parler avec eux de leurs dépenses et de leurs arbitrages (56%). Ils sont moins d’un sur deux à donner de l’argent de poche à leurs enfants (39% à partir de 5 ans, 51% à partir de 11 ans) et donnent 34 à¢â€šÂ¬ en moyenne par mois. Parmi eux, pràƒÂ¨s d’un tiers (30%) le font en fonction des résultats scolaires alors que la majorité des parents (56%) donnent cet argent de poche sans contrepartie particuliàƒÂ¨re. Les enfants sont en général libres dans la maniàƒÂ¨re de le dépenser puisque seuls 14% des parents surveillent de pràƒÂ¨s les dépenses de ces derniers.

Entraide :un quart des FranàƒÂ§ais a prêté de l’argent à un proche lors des 12 derniers mois

<img2100|left> Un FranàƒÂ§ais sur quatre a prêté de l’argent à un proche au cours des douze derniers mois (24%). Entre génération, et ceci constitue un des chiffres les plus surprenant de cette enquête, 48% des FranàƒÂ§ais seraient prêts à vivre avec leurs parents ou leurs grands-parents en cas de difficulté financiàƒÂ¨re (habiter chez eux ou les accueillir). Ceci reste bien cantonné à la famille. Car malgré les tendances actuelles en matiàƒÂ¨re d’échange ou de sous-location dans le domaine du logement, dans l’immédiat seuls 17% des FranàƒÂ§ais seraient prêts à louer une chambre à un tiers, même pendant les vacances (15%).

Quelques-uns des trucs et astuces favoris des FranàƒÂ§ais pour faire des économies au quotidien

<img2101|left> Les FranàƒÂ§ais sont les champions des trucs et astuces pour optimiser leur budget alimentation : plats fait maison (84%), coupons de réductions (81%), privilégier l’eau du robinet (62%)ࢀ¦. Le contenu de leur assiette est une des principales victimes de la crise puisque 95% des FranàƒÂ§ais déclarent trouver des solutions pour arbitrer dans ce poste budgétaire. Concernant leur logement, 60% des FranàƒÂ§ais sont prêts à réaliser des travaux pour faire des économies d’énergie (double vitrage, isolation). Plus d’un tiers des FranàƒÂ§ais (37%) se déclarent également prêts à s’équiper afin de produire leur propre énergie (panneaux solaires, pompe à chaleur, ࢀ¦) et ce pour des raisons économiques. Autre enseignement, une majorité de FranàƒÂ§ais (54%) refuse de renoncer à un petit plaisir (restaurant, sorties, culture, etc.) malgré le contexte économique. Prudents, plus de huit FranàƒÂ§ais sur dix vont stabiliser (57%) ou réduire (24%) leur budget vacances par rapport à l’an dernier.

Poste par poste budgétaire : au moins une dépense arbitrée ses 12 derniers mois pour un quart des FranàƒÂ§ais. La téléphonie et les loisirs des enfants préservés.

Top 4 des postes les plus souvent touchés : vêtements, aménagement de la maison, sorties, déplacements.

Etude réalisée par l’Institut BVA par internet du 24 février au 2 mars 2014. Un échantillon de 5 111 personnes, représentatif de la population franàƒÂ§aise àƒÂ¢gée de 18 ans et plus a été interrogé. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, àƒÂ¢ge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé apràƒÂ¨s stratification par région et catégorie d’agglomération. Au sein de cet échantillon national, 189 habitants de la région Alsace ont été interrogés dont 21 périurbains, 88 ruraux et 80 habitants de l’agglomération de Strasbourg.