Gecina table sur une "croissance significative" de son résultat net récurrent en 2015

Sur le premier semestre, le résultat net récurrent a progressé de 2,1%à 169 millions d’euros - et même de 6,1% une fois corrigé de l’impact de la cession du centre commercial Beaugrenelle, en avril 2014 - a précisé la deuxième foncière immobilière française dans un communiqué.

La foncière ne publie par son résultat net part du groupe, mais seulement le récurrent..

De leur côté les revenus locatifs bruts ont reculé de 6% sur un an à 276,2 millions d’euros, essentiellement en raison de la cession de Beaugrenelle, qui avait généré 12,8 millions d’euros de loyers au premier semestre 2014.

Les loyers ont reculé de 2,1% dans les bureaux à 172,1 millions d’euros et de 2,7% dans le résidentiel alors qu’ils progressaient de 15% dans les résidences étudiantes (5,3 M EUR).

Gecina confirme sa prévision d’un recul des loyers de bureaux "proche de 1%", à périmètre constant, pour l’année en cours.

Contrairement à certaines de ses concurrentes, Gecina a jusqu’à présent été une foncière généraliste, présente sur tous les métiers de l’immobilier.

Après un profond remodelage de son capital en début d’année, qui découlait du remboursement de prêts contestés conclus par son ex PDG Joaquin Rivero (condamné en première instance pour abus de biens sociaux), elle se recentre sur l’immobilier de bureaux, comme l’a illustré la vente pour un montant record (700 millions d’euros) de Beaugrenelle en février 2014.

Une fois intégrées les dernières opérations réalisées, l’immobilier de bureaux représentera 68% d’un patrimoine qui s’élevait à 10,63 milliards d’euros (+4% sur un an) au 30 juin, a précisé Gecina à l’AFP.

Le taux d’occupation du patrimoine de bureaux de Gecina s’est élevé à 96,3%, quasi stable par rapport à 2014 (96,4%).

Le premier semestre a été marqué par "une très forte dynamique en matière d’investissements et de cessions", dit la société.

Quelque 1,7 milliard d’euros d’investissements ont ainsi été "sécurisés" - dont les tours T1&Bà La Défense, City 2 à Boulogne (Hauts-de-Seine), Van Gogh à Paris-Gare de Lyon, Sky 56 à Lyon, le siège du Groupe PSA à Paris... - tandis que des immeubles de bureaux et de logements ont été cédés pour un montant global de 225 millions d’euros.

A fin juin, il reste à la foncière 490 millions d’euros à investir d’ici 2018, au titre des développements engagés, tandis que 800 millions d’euros de cessions d’actifs "non stratégiques ou matures" sont programmées dès cette année, précise-t-elle.

Gecina a par ailleurs poursuivi l’optimisation de son passif, enallongeant de 1,6 an la maturité moyenne de sa dette (à 6,6 ans), tout en abaissant son coût moyen à 2,9% contre 3,6% en 2014.

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