Immobilier ancien au 1er semestre 2010 (Etude FNAIM-IFOP)
Immobilier ancien : sondage FNAIM-IFOP, 56% des Français envisagent une stabilité des prix au cours des prochains mois, certains n’excluant pas de nouvelles hausses pour 28% d’entre eux, focus...
Selon un sondage FNAIM-IFOP, la majorité des FranàƒÂ§ais envisage une stabilité des prix au cours des prochains mois (56%), certains n’excluant pas de nouvelles hausses (28%). Une tendance confirmée par les professionnels eux-mêmes : interrogés en agence, 62% d’entre eux anticipent une stabilité des prix au cours des six prochains mois et 11% de nouvelles hausses.
GràƒÂ¢ce aux acquis de baisses enregistrés depuis 2008 et aux conditions de crédit extrêmement favorables, la bonne tenue de la solvabilité des ménages constitue sans aucun doute le principal facteur de résistance à la baisse des prix.
[a[Crédit immobilier]a] : hausse des mensualités de +30%
Alors que les prix ont enregistré une hausse de +82% au cours des dix derniàƒÂ¨res années, les emprunteurs doivent aujourd’hui faire face à des mensualités qui ont progressé en moyenne de +30% !
Une contrainte supportable compte tenu de l’évolution de leurs salaires, +27.4% entre 2000 et 2010. En termes relatifs, la demande s’exprime donc aujourd’hui dans les mêmes conditions qu’en 2000.
Par ailleurs, les "pluri-accédants" tirent désormais profit des hausses de prix acquises. àƒâ€°tant capables de mobiliser un apport personnel élevé, ils peuvent faire face aux niveaux actuels des prix.
Pour autant, les facteurs de blocage du marché sont encore nombreux. ApràƒÂ¨s deux années de repli et en dépit d’un léger sursaut observé depuis fin 2009, le volume d’activité s’établit toujours à un niveau inférieur de -25% par rapport aux années 2001-2007.
Le rebond du marché a du mal à se confirmer : 48% des professionnels sondés sur la perception de l’activité se déclarent non satisfaits.
