Immobilier : rebond des prix à Paris

ApràƒÂ¨s avoir atteint des records, les prix des logements parisiens avaient commencé à baisser à partir du mois de juillet (-4,1% sur les promesses de vente signées entre juillet et septembre 2011). Contre toute attente, on assiste à un rebond des prix à la vente de 1.5% en octobre.

C’est ce que nous apprend, le courtier [a[immobilier]a], MeilleursAgents.com dans son 32 àƒÂ¨me BaromàƒÂ¨tre mensuel des prix de l’[a[immobilier]a] résidentiel à Paris et en àƒÂ®le de France.

Autre département touché, par cette hausse, le Val de marne (94) qui affiche une hausse de 1.2% en octobre. Le reste de l’Ile de France ( Haut de seine, Seine et marne et la grande couronne) affiche toujours des prix moyens à la baisse.

PremiàƒÂ¨res victimes de cette hausse des prix, les petites surfaces parisiennes (studio et deux piàƒÂ¨ces) dont les prix se sont envolés de 2,2% en octobre alors que les grandes surfaces sont restées assez stables (+0,5%). Des logements plus chers à Paris, mais seulement dans les arrondissements les plus cotés, dans les zones moins recherchés, la tendance est plutàƒÂ´t stable.

Alors pourquoi cette hausse localisée et soudaine ? La raison est assez logique, de nombreux investisseurs ont mis en vente leurs biens afin d’échapper à la réforme des plus values immobiliàƒÂ¨res. ApràƒÂ¨s une certaine pénurie de biens de qualité dans la capitale, ces biens ce sont vendus comme des petits pains et au prix fort. Des ventes concernant principalement les petites surfaces plus accessibles financiàƒÂ¨rement (63% des transactions) en partie gràƒÂ¢ce au nouveau [a[PTZ]a]+ mis en place au 1er janvier 2011.

Immobilier : vers un rééquilibrage du marché

La baisse des prix des logements sur Paris ainsi que sur l’ensemble du pays, qui à débutée en juillet devrait s’accentuer dans les prochains mois.

En cause, une baisse de la solvabilité des emprunteurs occasionnée par plusieurs facteurs :

– Une hausse des taux de crédit : Les taux des [a[crédits immobiliers]a] devraient remonter progressivement, poussés par la hausse du taux d’emprunts d’Etat. Cette hausse va réduire la capacité d’emprunt des acheteurs déjà limitée par les prix actuels des logements.

– Un recentrage des dispositifs d’aide à l’accession et à l’[a[investissement]a] immobilier : Le projet de loi de finance 2012 prévoit un recentrage des dispositif [a[Scellier]a] et [a[PTZ]a]+. Le PTZ sera dàƒÂ¨s le 1er janvier 2012, réservé à l’achat d’un logement neuf et sous conditions de ressources et de fait ne profitera plus à tous les primo-accédants. Quand au [a[Scellier]a], la fin du dispositif dàƒÂ¨s 2013, vient d’être adopté par l’Assemblée Nationale. Son avantages fiscal, passera à 13% pour les toutes les ventes non BBC signées chez notaire apràƒÂ¨s le 31 mars 2012.

Une hausse des taux et des mesures gouvernementales qui vont lourdement peser sur le pouvoir d’achat des franàƒÂ§ais et donc sur la demande. On devrait logiquement assister à une baisse des prix et un rééquilibrage du [a[marché immobilier]a].