Les prix de l’immobilier dans l’ancien s’orientent à la baisse. Selon l’indicateur de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), les prix dans l’ancien seraient en baisse sur Janvier de l’ordre de 1,7% pour les appartements. Les maisons sont, quant à elles, toujours orientées à la hausse, de l’ordre de 0.7%.

L’immobilier, hors crise immobilière, suit des cycles d’une dizaine d’années environ. Après la forte vague de hausse de ces dernières années, un atterrissage en douceur des prix serait le bienvenu. L’existence de bulle immobilière, et même le crack immobilier tant attendu par les primo-accédants, ne semble pas être au rendez-vous pour l’instant. Le marché réagit calmement, et les dernières enquêtes montrent que ce sont bien les vendeurs de biens immobiliers qui manquent à l’appel aujourd’hui, et non les acheteurs. Cependant, même sans crack, les premiers chiffres donnés sur cette année confirment bien le retournement de tendance, dans l’ancien du moins...une baisse saine. De plus, une bonne nouvelle supplémentaire vient également du côté des taux d’intérêts. Depuis mi-janvier les taux d’intérêts restant calmes. Les taux courts ont baissés de près de 15% depuis leur point haut fin 2007, avec des taux de marchés autour de 4.30% pour le taux variable, et de 4.02% pour le taux fixe (10 ans). Ces taux de marchés permettent de connaître la tendance des taux pratiqués par les banques pour les crédits immobiliers. Le taux des crédits immobiliers devraient donc continuer de baisser légèrement, de l’ordre de 0.15% à 0.10%. Il ne faudra pas cependant espérer de grandes baisses de taux à court terme. Mais si les taux et les prix de l’immobilier baissent sensiblement, les conditions d’obtention de crédit viennent noircir le tableau.

En effet, depuis la crise financière de l’été dernier, ainsi que les récentes affaires de manque de contrôle de risque dans différentes banques, les dossiers de crédit sont maintenant passés au peigne fin... Les différents courtiers en crédits de la place reconnaissent également que le taux de refus des banques vis à vis de leurs clients a sensiblement augmenté. Au global, prés d’un dossier sur deux serait refusé par les banques... Qui plus est, dans un marché baissier, les banques ont tout intérêt à protéger leurs clients, pour ne pas acheter trop cher... quand le financement est trop "juste", autant attendre un peu... Rappelons-nous des cycles. Taux de refus de crédit : Ce n’est cependant pas une situation anormale... ce qui était anormal était la pratique effectuée les mois précédents : des accords de crédit à des taux élevés, sans véritablement respecter les critères d’endettement... La crise américaine aura donc eu au moins un impact positif.