Immobilier : Les agences immobilières traditionnelles à la peine face à Internet

Immobilier : Le modèle des agences immobilières est à la peine face au développement des sites Internet de commercialisation de biens immobiliers... Détails.

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Les agences immobiliàƒÂ¨res confrontées à l’arrivée des mandataires et internet :

Montée en puissance des mandataires, avec l’arrivée dans le secteur de la famille Pinault, agences proposant des commissions réduites, ventes directes par les particuliers sur internet : les agences immobiliàƒÂ¨res traditionnelles doivent faire face à une concurrence accrue.

"Le paysage des transactions immobiliàƒÂ¨res a beaucoup changé ces derniàƒÂ¨res années avec l’apparition de nouveaux modàƒÂ¨les, comme les réseaux de mandataires, les éditeurs internet et la vente directe par les particuliers sur la Toile", explique à l’AFP Christophe du Pontavice, Président d’Efficity. Ce réseau d’agents immobiliers, qui a réalisé 1.200 ventes en 2011, pratique des commissions réduites car utilisant internet tout en n’ayant pas à supporter les charges de boutiques.

Traditionnellement le marché des transactions immobiliàƒÂ¨res dans l’ancien (800.000 en 2011) se partage entre lesventes entre agences immobiliàƒÂ¨res (50%), notaires (10%) et particuliers (40%).

"Les cartes sont en train d’êtres rebattues et les nouveaux arrivants risquent de prendre une part significative du marché", approuve Henry Buzy-Cazaux, président de l’Insitut du management des services immobiliers (IMSI).

Marché des annonces immobiliàƒÂ¨res sur Internet : Une explosion !

Le marché des annonces immobiliàƒÂ¨res sur internet a, avec 172 millions d’euros en 2011, ainsi dépassé les annonces d’emploi (120 millions), selon David Targy, directeur d’études au cabinet de conseils Précepta.

SeLoger.com, le premier site franàƒÂ§ais, vient d’annoncer, apràƒÂ¨s une prise de participation dans i-Property, le premier réseau asiatique de portails immobiliers, qu’il entendait "s’étendre prochainement à d’autres pays émergents".

Ruth Negri, avec son site Coocoonhome.com, a pour sa part l’ambition de réunir sur la même plate-forme particuliers et tous les professionnels (agences mais aussi diagnostiqueurs, déménageurs et assureurs).

Autre nouveau phénomàƒÂ¨ne : l’apparition, au càƒÂ´té de sites exclusivement dédiés à l’immobilier, de portails multisectoriels faisant une large place aux annonces immobiliàƒÂ¨resaussi bien des professionnels que des particuliers.

Ainsi le réseau social immobilier international Urban Profil (www.urban-profil.com), créé fin 2010 par Serge Benichou a créé l’évàƒÂ¨nement en lanàƒÂ§ant la premiàƒÂ¨re fois en France la mise en vente d’un immeuble en achat groupé. Véritable lieu d’échanges entre acheteurs et vendeurs, ce réseau surfe sur les nouvelles tendances des réseaux sociaux sur Internet. Le succàƒÂ¨s est immédiat. A l’instar d’Urban Profil, Le Bon Coin quasi-inconnu il y a trois ans, a réalisé une progression fulgurante et la quantité d’annonces diffusées est sans cesse en augmentation.

Arrivée de travailleurs indépendants

Mais le plus grand bouleversement réside dans l’arrivée dans le secteur d’Artémis, holding de la famille Pinault (PPR, La Redoute, Christie’s, ChàƒÂ¢teau Latour et Le Point), qui a récemment acquis Capifrance et Optimhome, les deux principaux réseaux immobiliers d’agents mandataires à domicile, fusionnés depuis sous le seul nomde Capifrance.

"Le monde de l’internet a modifié les comportements des consommateurs. Les réseaux sans boutiques sont une véritable alternative aux agences immobiliàƒÂ¨res", a affirmé Patricia Barbizet, directrice générale d’Artémis, lors d’une conférence de presse.

Ce concept, importé d’Amérique du Nord, repose sur des personnes qui travaillent à leur compte, avec un statut de travailleur indépendant. Ils sont rémunérés uniquement à la commission, prennent en charge tous leurs frais professionnels, paient les charges sociales et versent 360 euros par mois à Capifrance.

Capifrance, qui a réalisé en 2011 6.000 ventes pour 52 millions de chiffre d’affaires avec 70 salariés et 1.400 mandataires, prévoit de le doubler à 100 millions en 2014, affirme son directeur général Jacques Daboudet.

"Ce systàƒÂ¨me est un miroir aux alouettes,une machine à rêves qui fabrique de la chair à canon car les personnes ne sont pas assez formées", estime de son càƒÂ´té Laurent Vimont, président du réseau d’agences Century 21, pour qui "seulement 5% des mandataires gagnent bien leur vie".

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