bunq Points : le programme de fidélité version bunq
bunq lance bunq Points : un programme de fidélité transformant les dépenses quotidiennes en avantages.
La fin du confinement est attendu avec espérance par les acteurs du marché de l’immobilier. Et les sondages dans ce sens se succèdent, près de 50% des projets immobiliers seront repris dès la fin du confinement. Alors que la baisse des prix est inéluctable, les professionnels de l’immobilier préfèrent ainsi voir le verre à moitié plein... Les communications positives vont se succéder afin de tenter d’atténuer la crise immobilière naissante.
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Comme bien souvent, lorsque les certitudes se sont envolées, publier des données chiffrées permet de justifier une prise de position. Pour les professionnels de l’immobilier, il est clair que si tout n’est pas rose, le noir affiché pour le moment semble être bien trop foncé à leur goût. Le marché de l’immobilier devrait plonger avec la crise économique, et les Français ont déjà redécouvert les risques des investissements immobiliers. Mais le marché devrait se reprendre, peu ou prou, comme avant la crise COVID pour bon nombre de professionnels de l’immobilier. Il y va de leur gagne-pain que de tenter d’’atténuer la crise à venir. Ainsi, cette récente publication de SeLoger devant rassurer les futurs investisseurs, pourrait bien au contraire les effrayer. Si 52% des recherches d’achat de bien devraient reprendre à la fin du confinement, les autres 48% seront reportés... Voilà qui dresse un tableau peu satisfaisant et pourtant, les professionnels préfèrent voir le verre à moitié plein. Ces données sont issues de l’Observatoire du Moral Immobilier, étude en ligne du Groupe SeLoger réalisée le 7 avril 2020 et redressée par Kantar TNS. Base totale répondants : 4565 propriétaires, futurs acquéreurs, vendeurs, bailleurs, investisseurs locatifs et locataires en France. Sont représentées uniquement ici les réponses des 2652 futurs acquéreurs ayant un projet immobilier dans le neuf ou l’ancien dans les 12 prochains mois.
Comme à chaque crainte d’une crise, le réflexe des professionnels du secteur est de multiplier les signaux positifs, histoire de tenter d’amoindrir les effets de la crise. Pour l’immobilier, cette communication est d’autant plus importante que ce marché est auto-prophétique. Il suffit que l’avis de la majorité penche en faveur d’une chute prochaine des prix pour qu’elle se réalise.
« Pas d’immo-bashing ! Il n’y a que 2 % des candidats à l’acquisition qui abandonnent leur projet. Malgré le confinement, les futurs acquéreurs se montrent à date toujours aussi déterminés. Ils sont 70% à rester confiants quant à la concrétisation de leur projet dans les 6 prochains mois, et pensent le reprendre d’ici l’été. Mis en « pause » par la force des choses ou malgré eux, ils demeurent dans les starting-blocks pour une reprise dès le 11 mai » souligne Séverine Amate, Porte-parole chez SeLoger.
L’étude SeLoger révèle que 7 futurs acquéreurs sur 10 sont confiants concernant la réalisation de leur projet immobilier dans les 6 prochains mois et pensent le reprendre d’ici l’été. Parmi les acquéreurs qui disent reporter leur projet, la reprise est prévue dès la fin du confinement pour 52% d’entre eux. Programmée dès le mois de juin pour 7% et pendant l’été pour 11%. Près de 17% attendront la rentrée de septembre. Seuls 13% reportent à l’année 2021. « Fin février, avant le confinement, 65% des futurs acquéreurs affirmaient leur confiance dans l’aboutissement de leur projet dans les 6 prochains mois. Aujourd’hui, ils sont 70%. Ce léger bond de 5 points pendant le confinement traduit un état d’esprit positif malgré la période compliquée et incertaine que nous vivons tous. Les porteurs de projet restent à date des acteurs déterminés et c’est un excellent signal pour la reprise du marché dès le 11 mai prochain. » complète Séverine Amate, Porte-Parole chez SeLoger.
Loin de vouloir dresser un tableau trop optimiste, ce sondage révèle tout de même que 50% des futurs acquéreurs pensent que les taux d’intérêt vont augmenter mais plutôt progressivement. 1 sur 3 pense qu’ils devraient rester stables. Manque de chance, les taux de crédits immobiliers grimpent plus vite qu’escomptés (jusqu’à +0.70% en un seul mois) et les conditions d’octroi n’ont plus rien à voir avec celles de 2019. Une crise économique, sans précédent, depuis la seconde guerre mondiale arrive à grand pas. Ainsi, dans un éclair de lucidité, 40% d’entre eux pensent que les conditions d’octroi devraient se durcir. « Les candidats à l’accession en France notent une remontée des taux depuis quelques jours. Il ne faudrait pas que la parenthèse enchantée connue ces 2 dernières années concernant l’obtention de taux ne vire au cauchemar et grippe le marché. Une remontée des taux aurait un impact certain sur le pouvoir d’achat et le moral des porteurs de projet confinés à date mais impatients de se rendre dans les agences immobilières pour concrétiser. » conclut Séverine Amate.
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