
Quand l’IA transforme votre banquier
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20% des Français souhaiteraient changer de banque, mais seulement 2.5% réussissent selon les chiffres publiés par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. La loi Macron pour la mobilité bancaire, en vigueur depuis près de trois ans, comporte des défaillances importantes, 40% des demandes se soldent par un échec.
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Lancé en février 2017, le service de mobilité bancaire est censé faciliter le changement de banque en imposant aux établissements accueillant un nouveau client de s’occuper des démarches de transfert de son compte courant ainsi que des prélèvements et virements lui étant associés.
Pourtant, "le compte ne semble pas y être : seulement 2,5% des consommateurs auront effectivement changé d’établissement bancaire en 2019 alors que près d’un sur cinq en exprime le souhait", selon l’association de défense des consommateurs dont le calcul est basé sur le nombre de mandats de transfert signés -soit 1,3 million- et celui du nombre de personnes disposant d’un compte bancaire. L’UFC-Que Choisir a également interrogé 110 banques et organismes proposant ce service de mobilité bancaire en novembre 2019 pour faire un bilan de son fonctionnement.
"L’analyse des résultats met en évidence l’incapacité du dispositifà favoriser une concurrence effective", critique l’association qui estime qu’une demande de changement de banque sur dix n’est pas prise en compte. Elle pointe également "une kyrielle d’erreurs (... ) imputables aux seuls professionnels" tels que des mandats non signés, une mauvaise saisie du numéro de compte ou une incapacité à identifier le titulaire du compte.
En moyenne, "près de 40% des demandes de mobilité n’aboutissent pas à la clôture de l’ancien compte" en raison de la complexité "artificielle" et du coût élevé du transfert de certains produits d’épargne (assurance-vie, PEA, PEL, etc). Ce qui peut parfois mener les clients à conserver leur ancien compte en plus du nouveau, poursuit l’UFC-Que Choisir. A cela peuvent parfois s’ajouter des "frais indus" liés à cette mobilité comme des frais sur prélèvements rejetés ou des pénalités de retard.
Un phénomène qui explique, selon l’association militante, la baisse limitée, de l’ordre de 0,3%, des tarifs pratiqués par les banques traditionnelles contre une baisse de 12% de la tarification du côté des banques en ligne. Pour l’ensemble des profils de clients bancaires, "lesréserves de pouvoir d’achat demeurent considérables", affirme-t-elle. Elle appelle ainsi les consommateurs à vérifier leur facturation annuelle de frais bancaires et à faire jouer la concurrence notamment en consultant le comparateur bancaire qu’elle met à disposition des consommateurs gratuitement durant dix jours sur son site.


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