Les FranàƒÂ§ais restent inquiets sur le montant de leur [a[retraite]a] et s’en préoccupent de plus en plus tàƒÂ´t selon une étude du cabinet Deloitte.

Retraite : l’àƒÂ¢ge moyen pour commencer à préparer la retraite est de 45 ans

Ainsi 46% des actifs interrogés se sont déclarés "tout à fait" inquiets et 28% "plutàƒÂ´t" inquiets sur le montant de leur future retraite, contre respectivement 45 et 36% en 2011.

Mais, en l’espace d’un an, la proportion d’actifs àƒÂ¢gés de 25 à 44 ans disant se préoccuper de leur retraite a bondi de 10 points de pourcentage, passant de 34 à 44%.

Globalement l’àƒÂ¢ge auquel on se préoccupe de préparer sa retraite a gagné deux ans, passant de 47 à 45 ans.

Retraite : l’épargne retraite complémentaire privilégiée

Pour une majorité de FranàƒÂ§ais (58%), la retraite est avant tout une question financiàƒÂ¨re.

Signe de la défiance vis-à -vis de l’avenir, 40% des actifs interrogés privilégient l’épargne financiàƒÂ¨re individuelle pour préparer la retraite alors qu’ils ne sont que 14% à compter sur les pensions qui leur seront versées par le régime général et les régimes complémentaires.

La proportion des actifs disant épargner pour financer leur retraite a augmenté de trois points : 61% contre 58% en 2011. Celle des 35-44 ans de 8 points à 58%, celle des 25-34 ans de cinq points à 48%.

55% des actifs épargnent plus de 5% de leur revenu, 32% de 6 à 10% et 6% économisent jusqu’à 25%.

81% des personnes interrogées épargnent sur des comptes sur livrets ([a[livret A]a], [a[LDD]a], etc.), 45% dans l’épargne logement et 44% choisissent l’[a[assurance vie]a]. (Guide complet de l’épargne retraite, PERP, PERCO, Madelin

Retraite : manque d’information et de confiance

Regrettant un déficit d’information sur ce qu’ils toucheront, 78% des sondés n’ont qu’une vague idée du niveau de leur future pension.

43% des FranàƒÂ§ais (47% des 25-44 ans) n’ont confiance en aucun de leurs interlocuteurs en matiàƒÂ¨re de retraite. La Cnav (Caisse nationale d’assurance vieillesse) et les régimes complémentaires Agirc-Arrco ont vu leur "cote de confiance" baisser de 8 points, à 25%. L’Etat ne recueille que 4% et les syndicats seulement 2%.