Travaux de rénovation des quartiers (PRNU) : 6 milliards d’euros manquent à la pelle !
Il manque pas moins de 6 milliards d’euros pour boucler le financement de la première phase du programme national de rénovation urbaine. Autant dire, que dans le contexte actuel, les travaux ne vont pas débuter dans les jours qui viennent...
Rénovation urbaine : FranàƒÂ§ois Lamy à la recherche de six milliards d’euros :
Le ministre délégué à la Ville FranàƒÂ§ois Lamy s’est fixé comme priorité de trouver six milliards d’euros dàƒÂ¨s 2013 pour achever le financement du premier programme national de rénovation urbaine (PNRU 1), lors d’un discours jeudi à l’agence chargé de sa mise en oeuvre.
"Ma priorité, dans les jours qui viennent, sera d’assurer le financement du PNRU, puisque nous nous retrouvons avec 6 milliards d’euros à trouver dàƒÂ¨s 2013, soit la moitié du programme", a déclaré le ministre lors d’une réunion du Conseil d’administration de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU).
<img70|left> "Le défi est immense, le contexte budgétaire évidemment tràƒÂ¨s difficile, mais je vous assure de ma détermination et de celle du gouvernement à honorer le contrat moral que nous avons passé avec les habitants des quartiers", a ajouté le ministre en assurant que "l’Etat, qui s’était déchargésur les partenaires sociaux et les bailleurs, prendra aussi ses responsabilités".
Le PNRU totalise plus de 40 milliards d’euros d’investissements sur la période 2004/2013, dont 12 milliards de subventions à l’ANRU. Mais "l’Etat n’a versé que 900 millions d’euros provenant de son budget sur six milliards d’engagements", selon les maires de gauche. Le montant est de 1,3 milliard d’euros, selon le haut commissaire à la Diversité, Yazid Sabeg.
Alors que FranàƒÂ§ois Hollande s’est engagé durant sa campagne en faveur d’un PNRU 2, le ministre a averti qu’il "ne pourra êtrelancé qu’apràƒÂ¨s l’évaluation complàƒÂ¨te du premier, apràƒÂ¨s la réforme de la géographie prioritaire, et en fonction des marges de manoeuvre que le gouvernement pourra dégager".
Le PNRU qui concerne quelque 500 quartiers a permis de changer leur visage là oàƒÂ¹ il a été mis en oeuvre, même s’il n’a pas réussi à mettre fin aux ghettos et à instaurer la mixité sociale.
Cette mixité "s’est heurtée au phénomàƒÂ¨ne de captation des ménages les plus précaires par les zones urbaines sensibles", a observé M. Lamy.
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