Une majorité de FranàƒÂ§ais souhaite que soit étendu l’encadrement des loyers

Manuel Valls a dévoilé fin aoàƒÂ »t un "plan de relance" visant à sortir la construction de logements du marasme, avec des carottes fiscales en direction des investisseurs et des ménages, en retoquant sévàƒÂ¨rement la loi Alur de l’ex-ministre du logement Cécile Duflot, avec le quasi abandon de l’encadrement des loyers. Alors qu’il devait être déployé dans 28 agglomérations oàƒÂ¹ les loyers ont flambé, cet encadrement des loyers ne sera finalement lancé qu’à Paris "à l’automne" et "à titre expérimental", et dans les villes qui se porteront volontaires.

"L’abandon de cette mesure est regretté par une majorité relative de FranàƒÂ§ais", a expliqué le délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre, Christophe Robert, lors d’une conférence de presse. 44% jugent que c’est une mauvaise mesure, et seulement 21% considàƒÂ¨rent cet abandon comme une bonne chose, tandis que 27% pensent que ce n’est "ni une bonne, niune mauvaise chose" et 8% ne savent pas.

Une majorité de FranàƒÂ§ais pensent au contraire qu’il faudrait étendre ce dispositif à un maximum de grandes villes, contre 18% qui jugent qu’il devrait être développé le moins possible et 15% qu’il doit être étendu à un nombre limitéde grandes villes.

Ce sondage montre qu’avec le plan de relance "le gouvernement n’a pas répondu au problàƒÂ¨me des FranàƒÂ§ais, mais n’a entendu que les professionnels de l’immobilier", a estimé M. Robert, soulignant que l’encadrement des loyers, "c’est un engagement du président de la République qui doit être respecté, c’est une nécessité".

Les FranàƒÂ§ais sont cependant partagés sur les effets de cet encadrement : 63% jugent qu’il peut faire baisser les loyers et améliorer l’accàƒÂ¨s des catégories modestes au logement, mais 56% pensent également qu’il peut décourager les particuliers d’acheter pour louer ou décourager les propriétaire de louer leur bien.